Oceania – Tome 1 – La prophétie des oiseaux d’Hélène Montardre ♪ Mother Earth ♪

oceaniaFlavia a toujours vécu sur la côte Atlantique. Pourtant, face à l’océan qui ne cesse de gagner du terrain, son grand-père l’envoie aux États-Unis pour fuir une Europe qui se noie. Flavia rejoint New York, un bout du rêve américain, mais se rend vite compte que cette nouvelle vie est loin d’être celle qu’elle avait espérée…

Fiction ou récit d’anticipation ? Difficile de définir le roman d’Hélène Montardre… Une chose est sûre, c’est que vous ressortirez de cette lecture la tête remplie de questions sur l’avenir !

Tout d’abord, il faut noter que l’ambiance dans laquelle nous plonge l’auteure est loin d’être sereine par son contexte. En effet, suite à la fonte des glaces, le niveau des océans n’a fait que grimper et les côtes se sont retrouvés submergées. Certains continents s’y étaient préparés, construisant de hautes et impressionnantes digues de béton, d’autres, dont l’Europe, ont simplement ignoré l’ampleur de la menace. A partir de là, Hélène Montardre nous offre une intrigue qui peut sembler plutôt classique pour un roman catastrophe mais qui permet une intense réflexion. Océania est bien sûr un texte engagé pour la protection de la Nature, mais pas seulement. L’auteure nous amène également à réfléchir sur des sujets faisant écho à notre actualité tels que la manipulation des médias ou l’immigration. Si les héros sont jeunes, ils n’en restent pas moins intelligents et offrent un autre regard sur ceux qui fuient leur pays d’origine.
 

C'est difficile de quitter son pays, d'abandonner ses biens, son passé, son histoire, sa famille pour gagner un endroit où on ne veut pas de vous.

Flavia est d’ailleurs une héroïne plaisante à suivre. Il est facile de s’attacher à elle : Hélène Montardre ne cherche pas à en faire une adolescente forte qui cherche à tout prix à porter le poids du monde sur ses épaules. Au contraire, elle en fait une jeune fille normale, un peu naïve, mais pas extraordinaire, et c’est finalement ce petit côté banal qui la rend surprenante.

Ce n'est pas ce que les gens croient qui est important, c'est ce dont nous sommes capables

Les chapitres courts rendent la lecture très rapide et le style est vraiment agréable. Pour toutes ces raisons, Océania serait donc un roman à conseiller à ceux qui n’ont pas peur de voir leur vision du monde bouleversée. Pour ma part, il ne me reste plus qu’à plonger dans le deuxième tome de cette tétralogie, en espérant ne pas m’y noyer !

Océania – Tome 1 – La prophétie des oiseaux d’Hélène Montardre
Edition Rageot
352 pages – 5€20

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DanMachi – La Légende des Familias – Tome 1 de Fujino Omori et Suzuhito Yasuda

danmachiDanMachi – La Légende des Familias est le premier titre à paraître dans la collection LN des éditions Ofelbe. N’ayant encore jamais été déçue par cette maison d’édition, il me tardait de découvrir ce nouveau roman.

Bell, jeune campagnard, décide de devenir aventurier et de terrasser les monstres qui peuplent le Donjon de la ville. La raison de cette vocation est simple : Bell espère ainsi faire tomber les filles ! Mais le jeune garçon va vite déchanter en découvrant qu’être aventurier est plus difficile qu’il n’y paraît, surtout quand il se fait secourir par la très célèbre Aiz Wallenstein !

L’illustration couleur de la première page me faisait craindre le pire pour DanMachi : du « fan-service » avec des héroïnes à la poitrine opulente… très peu pour moi ! Heureusement, une fois le début passé, on est vite rassuré : l’auteur a un vrai message à transmettre à ses lecteurs. En effet, Bell ne voit qu’un avantage superficiel à sa fonction d’aventurier, mais il va vite évoluer et comprendre qu’il faut travailler dur pour avoir ce qu’il désire. Et même si les personnages féminins ont tendance à vite tomber amoureux d’un héros un peu loser, les scènes d’action restent prédominantes et dynamisent le récit.

Côté édition, le format court (et le prix attractif !) de DanMachi permettra à un public plus large de s’intéresser au nouveau phénomène des Light Novel. Alors que Sword Art Online et Log Horizon pouvaient décourager par l’épaisseur des tomes et la petitesse de la police d’écriture, DanMachi attirera ceux qui n’ont pas l’habitude de lire. Les illustrations sont de qualité et mettent en image les scènes clefs du roman, quand elles ne présentent pas les personnages.

Le monde fantastique dans lequel évolue Bell est quant à lui bien dépeint et permet de nous projeter dans l’univers sans peine. L’histoire des Familias est parfaitement décrite et permet de comprendre dès le début le fonctionnement de ces groupes dirigés par des dieux ou déesses..

En conclusion, le premier tome de DanMachi – La Légende des Familias est une réussite. L’action est omniprésente et rend la lecture vraiment facile. Il ne me reste plus qu’à attendre la sortie du tome 2, qui s’annonce riche en rebondissements. Sortie prévue pour le 15 septembre !

DanMachi – La Légende des Familias – Tome 1 de Fujino Omori et Suzuhito Yasuda
Edition Ofelbe
302 pages – 12€99

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Il était un rêve de Liz Braswell ♪ Once upon a dream ♪

Il était un rêveÉtant fan de réécritures, il me tardait de découvrir Il était un rêve. Il faut, cependant savoir que ce tome est le deuxième d’une saga de Liz Braswell consacrée aux classiques de Disney. Le premier roman racontait l’histoire revisitée d’Aladdin et le troisième celle de La Belle et la Bête. En France, seul Il était un rêve est sorti, sûrement pour surfer sur le succès du film Maléfique avec Angelina Jolie. Mais quel bilan peut-on tirer de Il était un rêve : lecture de rêve ou cauchemar ?
 
Tout le monde connaît l’histoire de La Belle au bois dormant : la jolie princesse condamnée par une méchante fée à se piquer le doigt sur un fuseau et à tomber dans un sommeil profond. Mais et si cette histoire était fausse ? Si Maléfique avait sauvé Aurore de parents négligents et assoiffés de pouvoir ? À moins que tout ceci ne soit qu’un rêve ?

Avant de vous donner mon avis, je dois préciser que je n’ai pas pu terminer ce roman, dont j’ai abandonné la lecture à la moitié de l’intrigue : ce ne sera donc pas une chronique classique mais je vais plutôt vous expliquer les raisons de cet abandon.

Tout d’abord, j’ai eu beaucoup de mal avec les personnages. Aurore est d’une naïveté affligeante, ce qui la rend insupportable. Elle en a pourtant conscience puisque plusieurs fois elle se le dit : « Je suis pathétique » ou « quelle idiote ». Mais le plus exaspérant reste quand elle se montre égocentrique, obnubilée par ses problèmes personnels.

– C’est normal, reprit Philippe sérieusement. Pour accomplir un acte de bravoure, il faut avoir peur, non ? Les yeux du dragon étaient horriblement méchants, plein de haine, sans âme. C’était atroce, à vous glacer le sang.

– Ça a dû être terrible… Mais bon, vous l’avez tué et après c’était fini, alors que moi, j’ai vécu dans un rêve sans le savoir, on m’a menti en me cachant ma véritable identité, qui étaient mes parents et mes tantes. Tout était faux, un tissu de mensonges.

– Vous avez raison. Je préfère mon histoire de dragon à la vôtre

Non, vous ne rêvez pas, Philippe a mis sa vie en danger pour combattre un dragon mais il lui faut encore plaindre la pauvre Aurore qui a vécu enfermée dans un château, condamnée à assister à des bals pour s’amuser… Quant au fait qu’on lui ait menti sur son identité, Aurore savait où trouver ses parents, elle aurait pu leur parler à tout moment mais Aurore est idiote, comme elle le dit si bien elle-même. Elle n’y a donc pas pensé ! Et si j’avais espoir que le prince Philippe, en faisant son apparition dans Il était un rêve, contrebalance la naïveté d’Aurore, j’ai rapidement déchanté…

De même, le style n’a pas aidé à me faire apprécier cette lecture. L’intrigue est beaucoup trop brouillonne, l’auteure se disperse au point qu’on en a du mal à comprendre où elle veut en venir. Les thèmes du rêve et de la réalité sont vraiment mal traités, l’histoire peine à démarrer, et quand Aurore réussit à se sauver, elle tombe directement sur Philippe. Vivent les coïncidences !

Tous ces points négatifs m’ont malheureusement poussée à ne pas continuer ma lecture. C’est donc avec regret que je ne vous conseillerai pas Il était un rêve.

Il était un rêve de Liz Braswell
Edition Hachette
272 pages – 15€90

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Je sais que tu sais de Gilles Abier ♪ Goodbye to you ♪

je sais que tu saisAxelle est incapable de faire le deuil de son frère, assassiné par son meilleur ami. Sa famille est brisée et surtout, Axelle a perdu celui dont elle était le plus proche. Mais l’adolescente doit réussir à aller de l’avant et surtout, admettre que son frère n’était pas le garçon parfait, comme elle le pensait.

Je sais que tu sais est un roman court d’à peine cent pages, une histoire coup de poing, censée vous bouleverser. Avec une intrigue aussi condensée, le format est vraiment risqué : soit ça passe, soit ça casse, et malheureusement, dans mon cas, c’est plutôt tombé à l’eau.

Si j’ai aimé le personnage d’Axelle, j’ai été frustrée de ne pas en savoir plus sur son quotidien : ses relations avec ses parents et sa sœur sont abordées, mais sans plus de profondeur. Il en est de même avec ses amis : que sont-ils devenus ? Le tout va beaucoup trop vite et aurait mérité qu’on s’y attarde davantage, surtout que le thème était de base intéressant. L’auteur donne envie d’en savoir plus : sur les personnages, les causes du drame… mais le tout reste flou et ambigu.

Si cette lecture m’a frustrée, la fin ouverte m’a déçue. J’ai eu l’impression que le roman était incomplet, qu’il me manquait des pages. L’histoire s’arrête brutalement alors qu’il aurait été intéressant de continuer la scène.

En conclusion, Je sais que tu sais a été une lecture difficile : le roman m’a beaucoup trop frustré sur certains aspects et pour cette raison, je n’ai pas pu l’apprécier pleinement. L’intrigue manquait de développement au point que j’ai fini par m’en désintéresser. On reste en surface et c’est dommage.

 

Je sais que tu sais de Gilles Abier
Edition Talents Hauts
96 pages – 8€

 Michelle Branch – Goodbye to you

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Miss Dumplin de Julie Murphy ♪ Big Girl (You’re beautiful) ♪

Miss_Dumplin_hdQuand j’ai entendu parler de l’histoire de Miss Dumplin au Salon de Montreuil, j’ai tout de suite été emballée. Il me tardait donc de lire le roman de Julie Murphy : coup de cœur ou déception ?

Willowdean est grosse. C’est un fait qu’elle a accepté et qu’elle vit plutôt bien, même si sa mère, ancienne gagnante d’un concours de beauté, aimerait que sa fille perde du poids. Mais lorsque Bo Larson, un beau (et mince) garçon, l’embrasse, toute sa confiance en elle fond comme neige au soleil : comment un garçon comme Bo pourrait accepter de poser ses mains sur ses bourrelets ? Willowdean peut-elle vraiment avoir une vie normale, sans penser à ses kilos en trop ?

Miss Dumplin est un roman léger, qui se lit très vite, mais qui souffre de nombreux défauts. Les personnages sont stéréotypés : la mère à côté de la plaque, la meilleure amie qui va faire une crise à l’héroïne, le garçon beau et mystérieux… Julie Murphy reste fidèle aux codes du Young Adult ! Concernant Willowdean, je ne me suis pas du tout attachée à elle : si le résumé nous promet une héroïne au caractère bien trempé qui va peu à peu perdre confiance en elle, l’intrigue nous propose une Will déjà mal dans sa peau, égocentrique, qui n’hésite pas à se servir des autres sous prétexte qu’elle ne veut pas les envoyer promener. Pourtant, cette situation l’arrange car elle lui permet de ne jamais être seule, tout en rendant les autres jaloux ! Avec Miss Dumplin, je m’attendais à du neuf, et finalement, on a une impression de déjà-vu. Seul le personnage d’Hannah tire son épingle du jeu. Cette fille, victime elle aussi de moquerie, apporte une vraie réflexion : ses interventions ne sont pas les plus fréquentes mais ce sont celles que l’on retient !

En effet, Julie Murphy nous rappelle que même quand on s’accepte, le regard des autres reste très important pour la confiance en soi. Et même si l’héroïne semble penser que les minces ont la vie facile, tout le monde peut être la cible de railleries, même grande et jolie. Dommage que l’auteur ne nous présente les filles rondes que comme des filles dont il est facile de se moquer.

En conclusion, Miss Dumplin est un roman trop caricatural pour que j’y adhère complètement. Les relations entre les personnages sont cousus de fil blanc : les évènements s’enchaînent sans que l’on en comprenne vraiment la logique. Je m’attendais à plus de réflexion et de profondeur sur le thème du regard des autres mais finalement ce roman reste beaucoup trop superficiel. Dommage.

Miss Dumplin de Julie Murphy
Edition Michel Lafon
378 pages – 15€95

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Sword Art Online – Tome 3 – Phantom bullet de Reki Kawahara et Abec ♪ Centuries ♪

SAO 3J’attendais la suite de Sword Art Online avec impatience, me demandant dans quel monde allait nous plonger Reki Kawahara ! Je me suis donc empressée de découvrir Phantom Bullet.

La vie n’est pas vraiment tranquille pour Kazuto, alias Kirito. En effet, le gouvernement le sollicite dès qu’il est question des mondes virtuels. Alors, quand dans Gun Gale Online, un mystérieux personnage se faisant appeler Death Gun réussit l’impossible : tuer aussi bien dans le jeu que dans la réalité, Kirito part enquêter. Mais Gun Gale Online est bien différent de Sword Art Online ou de ALfheim Online : c’est un jeu beaucoup plus réaliste, centré sur les armes à feu, bien loin de la Fantasy que le héros connaît…

En nous présentant le nouveau décor du VRMMORPG, le tome trois de Sword Art Online commence fort ! On comprend vite que l’auteur ne nous embarquera pas dans un monde totalement imaginaire mais dans une structure beaucoup plus réelle et finalement plus dérangeante : les combats aux armes à feu. Ce parti pris rend l’intrigue encore plus intéressante car ici, la frontière entre réel et virtuel est mince. Il y a donc une vraie réflexion sur l’influence des jeux vidéo sur la vie quotidienne, sans que l’auteur ne fasse de leçon de morale !

Concernant le style, il va à l’essentiel. En effet, dans Phantom Bullet, l’auteur n’a pas à nous dépeindre un univers et l’action se fait plus directe. Et si on prend plaisir à retrouver Kirito, le valeureux guerrier, on découvre également de nouveaux personnages. Ici, Reki Kawahara ne développe qu’une seule nouvelle héroïne : Shino, mais quelle héroïne ! On a une adolescente qui peut s’avérer faible dans la réalité mais qui devient une redoutable compétitrice dans le jeu. On appréciera son franc parler et sa ténacité qui font d’elle une héroïne attachante.

Phantom Bullet nous prouve que la saga Sword Art Online est loin de s’essouffler. Malgré quelques répétitions, ce tome a été une très bonne lecture, riche en rebondissement. Reki Kawahara a réussi le pari de me rendre encore plus accro à cette série : vivement le prochain tome !

Lu en lecture commune avec L’antre de la Louve !

Sword Art Online – Tome 3 – Phantom Bullet de Reki Kawahara
Edition Ofelbe
512 pages – 19€90

Fall Out Boy – Centuries

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Sword Art Online - Tome 3 - Phantom bullet de Reki Kawahara et Abec ♪ Centuries ♪
Sword Art Online - Tome 3 - Phantom bullet de Reki Kawahara et Abec ♪ Centuries ♪

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Paranoïa de Melissa Bellevigne ♪ Madness ♪

paranoiaParanoïa était l’une des sorties Black Moon que j’attendais avec le plus d’impatience. Pourtant, je dois avouer que ma lecture n’a pas été à la hauteur de mes attentes.

Après avoir été agressée, Judy est amenée dans un hôpital psychiatrique. Schizophrène et paranoïaque, l’état de santé de la jeune femme préoccupe beaucoup les médecins car celle-ci est enceinte est refuse de s’alimenter. Le responsable du service décide alors de faire appel à Lisa, une psychiatre réputée. Une relation de confiance se noue entre les deux femmes, faisant en sorte que Judy lui livre son histoire.

Si l’intrigue de Paranoïa s’annonçait prometteuse, j’ai rapidement déchanté. Pourtant j’appréciais le personnage de Judy qu’on sentait perturbé, sans trop savoir pourquoi, et le mystère qui l’entourait était vraiment intéressant. Dès les premières pages, on comprend le problème de la maladie mentale de la jeune femme : un ami imaginaire qui lui semble plus vrai que nature… de quoi la faire passer pour folle aux yeux du monde. Pourtant, dès que Judy essaie d’en savoir plus sur Alwyn, l’ami imaginaire, j’avoue que l’auteure m’a complètement perdue. Je ne comprenais pas où elle voulait en venir avec toutes ces révélations. Melissa Bellevigne a des idées intéressantes mais elles sont tellement mal exploitées qu’elles en deviennent décevantes. Ça m’a vraiment frustrée.

Les incohérences m’ont également gênée et le caractère lunatique des personnages m’a fatiguée car on passe de la haine à l’amour sans réelle explication. Des personnages apparaissent brutalement pour servir l’intrigue puis disparaissent aussitôt. Et finalement, j’ai été déçue que Lisa et Judy ne passent pas plus de temps ensemble alors que la phrase d’accroche nous le promettait. Au final, l’histoire aborde principalement le passé d’Alwyn et j’avoue que celui-ci manque cruellement de profondeur. Il est alors frustrant de parler de Paranoïa sans spoiler car il y a tant de détails qui m’ont agacée qu’il est difficile de ne pas en parler.

Après, je n’oublie pas que Paranoïa est le premier roman de l’auteure et je lui tire quand même mon chapeau pour sa plume. D’autres youtubeuses se sont essayées à l’écriture et le style littéraire piquait les yeux. Ici, dans l’ensemble, le texte est plutôt bien écrit.

La fin, quant à elle, soulève trop de questions sans y répondre… On reste tellement dans le flou sans pour autant réussir à envisager une suite au roman… mais de toute façon, si c’était le cas je passerais sans doute mon tour : Paranoïa n’était définitivement pas pour moi. Dommage !

 Paranoïa de Melissa Bellevigne
Edition Hachette
320 pages – 17€

Muse – Madness

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Paranoïa de Melissa Bellevigne ♪ Madness ♪
Paranoïa de Melissa Bellevigne ♪ Madness ♪

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DUFF de Kody Keplinger ♪ Gibberish ♪

duffQuand j’ai su que The Duff allait être édité par Hachette, j’étais vraiment contente. En effet, je m’étais déjà régalée devant son adaptation en film (disponible sur Netflix depuis quelques mois), il me tardait donc de découvrir le roman !

Bianca pourrait être qualifiée de « banale », pourtant elle a des amies en or, un cynisme détonnant. Mais lorsque Wesley Rush, le garçon le plus populaire du lycée, lui explique qu’elle est une DUFF, un faire-valoir par rapport à ses deux copines super sexy, Bianca le vit mal et se met à détester encore plus le garçon. Mais ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était de l’embrasser et d’aimer ça !

Avec son humour grinçant et sa justesse surprenante, DUFF est une vraie claque ! Si on se base sur le contenu du film, on pourrait s’attendre à une lecture plutôt superficielle mais le livre en est finalement bien éloigné. Bianca est une super héroïne à suivre ! Elle est drôle et sait prendre du recul sur elle-même. De plus, il est vraiment plaisant de suivre son parcours : ni populaire, ni sexy, Bianca doit gérer ses problèmes familiaux tout en ayant des moment de doutes… Bref, c’est une adolescente « normale » à laquelle il est facile de s’identifier ! Mais elle n’est pas la seule à être attachante : Wesley est un personnage également agréable à suivre : certes, c’est le stéréotype même du coureur de jupon un peu lourd mais Kody Keplinger nous montre qu’il faut savoir aller au-delà des apparences et ne pas juger en fonction des étiquettes.

Le style de l’auteur est quant à lui en corrélation avec les personnages : incisif, il apporte aussi bien de la légèreté que de la modernité au texte. Il arrive à nous toucher dans les moments les plus sérieux. En effet, DUFF est un roman surprenant qui vous fera ressentir des émotions que vous n’auriez jamais cru ressentir. Plus qu’une simple histoire de lycéens, Kody Keplinger nous parle de confiance en soi, de mal-être et de problèmes familiaux.

Bref, vous l’aurez compris, DUFF a été un gros coup de cœur : c’est un roman intelligent qui aborde des sujets profonds malgré une certaine légèreté. Je vous le conseille donc fortement !
 

DUFF de Kody Keplinger
Edition Hachette
304 pages – 15€90

MAX – Gibberish

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DUFF de Kody Keplinger ♪ Gibberish ♪
DUFF de Kody Keplinger ♪ Gibberish ♪

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J’étais là de Gayle Forman ♪ Wish you were here ♪

j'étais làQuand Meg, sa meilleure amie, se suicide, Cody est sous le choc. Elles partageaient tout depuis le jardin d’enfant mais, Meg avait une part d’ombre que Cody ne soupçonnait pas. Une part d’ombre qui l’a poussé à se donner la mort. Depuis, Cody vit l’enfer, entre culpabilité de ne pas avoir été là pour sa sœur de cœur et colère que Meg ne se soit pas confiée à elle. Cody n’a alors qu’un seul objectif : comprendre pourquoi et comment Meg a pu en arriver là. Si elle n’a pas pu l’aider dans la vie, elle sera là pour elle, après sa mort.

Avec un synopsis pareil, je m’attendais à une lecture bouleversante qui m’arrache des larmes. Et si j’ai aimé J’étais là, mon ressenti a finalement été différent de ce à quoi je pensais ! Cody est un personnage à qui l’on s’attache immédiatement. On ressent sa douleur, son incompréhension, ses doutes. On se met sans mal à sa place, bien qu’il soit difficile de s’imaginer ce qu’on peut ressentir dans ce genre de situation. Concernant les personnages secondaires, si je les ai appréciés, j’ai trouvé dommage que l’auteur ne développe pas davantage leurs liens avec l’héroïne. Ici, les relations entre les différents protagonistes semblent cousues de fil blanc, elles évoluent sans réelle cohérence, les rendant finalement peu crédibles.

Pourtant, on se laisse happer par l’histoire et on s’embarque dans cette recherche de la vérité car comme Cody, on veut comprendre : pourquoi une jeune fille pleine de vie comme Meg s’est-elle donnée la mort ? Le roman tient en haleine au point qu’il en devient difficile de le lâcher avant la fin. Cependant, contrairement aux autres romans de l’auteur (Si je reste, Pour un jour avec toi…), J’étais là n’est pas un roman bouleversant, plein de belles phrases. Il est plutôt composé de petits instants. Ainsi, ceux qui dévorent les écrits de Gayle Forman pourront être déstabilisés par le style : il y a une certaine distance, un détachement dans la narration qui empêche d’être pleinement ému.

En conclusion, J’étais là est un roman que je vous conseille de lire si vous cherchez une histoire poignante mais que vous ne voulez pas fondre en larmes. Même si on ne reconnaît pas la plume si particulière de Gayle Forman, J’étais là m’a fait passer un bon moment de lecture et aborde des thématiques fortes telles que le deuil, l’amitié, la culpabilité, sans tomber dans le pathos. Bref, n’hésitez pas à le découvrir !

J’étais là de Gayle Forman
Edition Hachette
368 pages – 17€

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J'étais là de Gayle Forman ♪ Wish you were here ♪
J'étais là de Gayle Forman ♪ Wish you were here ♪

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Les garçons ne tricotent pas (en public) de T.S. Easton ♪ Boys don’t cry ♪

les garçons ne tricotent pasPour avoir tenté de voler de l’alcool dans un supermarché, Ben doit effectuer une période de probation. Au programme : travaux d’intérêt général et inscription au club de tricot de sa ville, autant dire que Ben n’est pas franchement emballé par cette dernière activité ! Il fixe quand même une condition pour y participer : que personne de sa famille ou du lycée ne soit au courant. Mais les mensonges s’accumulent et la vie de Ben se complique encore davantage lorsqu’il se découvre une passion dévorante pour le tricot…

Si le résumé Des garçons ne tricotent pas (en public) m’avait paru sympathique, j’avoue que je me méfiais un peu quand même. Le roman de T.S. Easton est le genre de livre qui peut vite crouler sous les clichés. Heureusement, l’auteur mène son intrigue avec brio et s’éloigne des facilités qu’il aurait pu tirer de son histoire. Ben n’est pas un adolescent rebelle : il a juste le don de s’attirer des ennuis ! Entre ses parents un peu étranges et ses amis casse-cou, Ben n’en devient que plus attachant et on ne peut que compatir à ses problèmes… Sa normalité fait même qu’on a du mal à se faire à l’âge du héros. En effet, Ben approche des dix-huit ans et il faut avouer que les romans YA contemporains mettant en scène des garçons sont peu nombreux (surtout un garçon qui n’a vécu aucun traumatisme, rupture difficile…) et cette normalité est agréable à lire !

Les garçons ne tricotent pas (en public) est un roman frais et léger qui aborde des thématiques fortes. Si la théorie du genre est au cœur de l’intrigue (le tricot considéré comme une activité réservée aux filles), il est également question de relations familiales, de la pression que vivent les adolescents au quotidien mais aussi de l’amitié, des premiers sentiments amoureux, du harcèlement… Bref, des sujets importants et actuels ! Le tout est écrit avec beaucoup d’humour : Les garçons ne tricotent pas est donc une histoire qui fait rire et réfléchir.

En conclusion, le roman de T.S. Easton est une super lecture que je vous encourage à découvrir ! Grâce à l’intrigue, drôle et originale, on tourne les pages à une vitesse folle et on succombe nous aussi à la folie du tricot ! Un grand merci aux éditions Nathan pour la lecture !
Rendez-vous le 10 mars en librairie !

Les garçons ne tricotent pas (en public) de T.S. Easton
Edition Nathan
356 pages – 15€95

The Cure – Boys don’t cry

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Les garçons ne tricotent pas (en public) de T.S. Easton ♪ Boys don't cry ♪
Les garçons ne tricotent pas (en public) de T.S. Easton ♪ Boys don't cry ♪

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